Accorde, Seigneur, le repos à cette âme.
Ô Dieu ouvre lui les portes du ciel et reçoit la selon Ta grande miséricorde.
Ouvre- lui la porte de la justice pour qu'elle entre et se réjouisse.
Ouvre-lui la porte du paradis comme Tu l'as ouverte pour le larron crucifié à Ta droite.
Ouvre-lui la porte du Royaume pour qu'elle y rejoigne Tes saints.
Ouvre-lui les portes du repos afin qu'elle puisse chanter avec les anges, qu'elle mérite de contempler la vraie joie et qu'elle puisse prendre place dans le sein de nos pères Abraham, Isaac et Jacob.
Remets-lui ses péchés volontaires ou involontaires car Tu connais la faiblesse des hommes et leurs imperfections.
Par Ta miséricorde console ceux qui restent ici-bas et à sa famille.
Inspire-leur l'espérance et compense-les par Tes dons célestes.
Par l'intercession de notre dame sainte Marie et tous les chœurs célestes. Que Ta pitié et Ton secours accompagne Ton peuple, accorde-leur la fraicheur et affermis nous dans Ta Foi orthodoxe.
Nous T'adorons ô Christ avec Ton Père très bon et le Saint Esprit car Tu es venu et Tu nous as sauvés.
Prière à la Sainte Mère de Dieu
Je me tourne vers Toi, sainte Mère de Dieu,
Toi qui as été fortifiée et protégée par le Père très-haut,
préparée et consacrée par l’Esprit qui s’est reposé sur Toi,
embellie par le Fils qui habita en Toi :
accueille cette prière et présente-la à Dieu.
Ainsi par Toi toujours secouru et comblé de tes bienfaits,
ayant trouvé refuge et lumière près de Toi,
je vivrai pour le Christ, ton fils et Seigneur.
Sois mon avocate, demande, supplie.
Comme je crois à ton indicible pureté,
je crois au bon accueil qui est fait à ta parole.
Il en sera ainsi, ô Mère du Seigneur,
si dans ma recherche incertaine Tu m’accueilles, ô toi toute disponible,
si dans mon agitation Tu me tranquillises, ô toi qui es repos,
si le trouble de mes passions, Tu le changes en paix, ô pacificatrice,
si mes amertumes, Tu les adoucis, ô toi qui es douceur,
si mes impuretés, Tu les enlèves, ô toi qui as surmonté toute corruption,
si mes sanglots, d’un seul coup Tu les arrêtes, ô allégresse.
Je Te le demande, Mère du très haut Seigneur Jésus,
lui que Tu as enfanté homme et Dieu à la fois,
lui qui est glorifié avec le Père et l’Esprit Saint,
lui qui est tout et en toutes choses.
À Lui soit la gloire dans les siècles des siècles. Amen. »
Saint Grégoire de Nareg (944-1010)
Prière à la Mère de Dieu
Que s’élève par moi ton honneur,
Et mon salut éclatera par toi,
Si tu viens à me retrouver, Mère de Seigneur !
Si tu me prends en pitié, Vierge ,
Si tu changes en profit ma perte, Vierge immaculée,
Si tu guéris ma ruine, Vierge bienheureuse,
Si tu laisses avancer ma honte, Vierge pleine de grâces,
Si tu plaides mon désespoir, Vierge toujours pure,
Si tu me reçois sous le toit dont je fus chassé, Vierge honorée par Dieu,
Si tu m’entoures de ta piété, Vierge qui détruit la malédiction,
Si tu apaises ma tempête, Vierge du repos,
Si tu mets fin aux violentes tourmentes, Vierge pacifique,
Si tu répares mes erreurs, Vierge de louanges,
Si tu entres pour moi dans l’arène, Vierge qui repousses la mort,
Si tu changes en douceur mon âpreté, Vierge suave,
Si tu brises le mur qui me sépare, ô Vierge du pardon,
Si tu dissipes mes souillures, Vierge dont le pied écrase la corruption ;
Si tu m’ôtes au trépas, à quoi je suis livré, lumière vivante,
Si tu coupes le bruit de mes sanglots, Vierge d’allégresse,
Si tu me fortifies, lorsque je suis brisé, remède du salut,
Si tu considères ma ruine, temple de l’esprit,
Si tu viens vers moi avec compassion, Mère qui fus léguée
Et qui seule est bénie sur les lèvres sans tache dans la bouche des bienheureux.
Une goutte de lait de ta virginité
Rend vigueur à ma vie en pleuvant sur mon âme,
Ô Mère du Très-Haut, du Seigneur Jésus,
Créateur du ciel et de la terre entière,
Que tu as mis au monde, inexprimablement, avec une vraie chair, une divinité sans faille,
Gloire à lui, comme au Père, et avec l’Esprit Saint,
Dans son essence et dans notre nature, qu’il réunit indescriptiblement,
Tout dans le tout, Un de la Trinité,
Loué soit-il dans les siècles des siècles,
Amen.
Saint Grégoire de Narek (XI° siècle)
Traduction par Annie et Jean-Pierre Mahé