L’Eglise en France
A la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, alors que l’Eglise gréco-catholique Roumaine entre dans son martyr, le cardinal Eugène Tisserant et le prêtre George Surdu ouvrent à Paris en 1947 un foyer d’accueil pour les prêtres et les étudiants roumains catholiques de rite byzantin dans un immeuble du 16ème arrondissement de Paris rue Ribéra.
Dès lors, le foyer devient une Mission de l’Eglise Gréco-Catholique de Roumanie. Son rôle est de témoigner de l’existence de cette Eglise qui continue de vivre et de confesser sa foi et son union au Saint Siège dans l’adversité de la persécution.
La célébration de la Messe en langue roumaine et selon le rite byzantin a transformé, en très peu de temps, la Mission Gréco-Catholique en haut lieu de la diaspora roumaine en France. Adresse incontournable pour les chrétiens roumains qui venaient à échapper de la geôle communiste et, d’autre part, pour tous ceux qui s’intéressaient au sort de la Roumanie. Le foyer devient en 1954 la paroisse Saint Georges des Roumains.
Témoin d’une Eglise des catacombes, la Paroisse Roumaine est une des voix des chrétiens d’Orient qui illustre l’envers de la propagande soviétique qui tente de séduire le monde intellectuel français. Une série de conférences historiques, culturelles et religieuses se tiennent pendant cette période au siège de la Mission. Des personnalités de la diaspora y participent : les historiens Mircea Eliade et Neagu Djuvara, les écrivains Emil Cioran et Eugène Ionesco.
A la fonction initiale de lieu d’accueil, résistant et militant, la Paroisse Roumaine a ajouté très rapidement le rôle d’accompagnement spirituel d’une communauté qui a commencé, petit à petit à s’installer et s’intégrer en France.
Dès les années 2000, la communauté s’est retrouvée à l’étroit. Les fidèles assistaient à la messe à l’extérieur de l’église. Grâce à Mgr Jean-Marie Lustiger (qui a plusieurs fois visité cette Chapelle) et à la générosité des Sœurs de Marie Réparatrice, la communauté gréco-catholique roumaine de Paris est accueillie pour les célébrations dominicales depuis 2005 dans la Chapelle des Sœurs de Marie Réparatrice, 33 rue Michel-Ange. La chapelle de la rue Ribera sert toujours pour les offices pendant la semaine, en restant toujours très familière, vu sa chaleur spirituelle.
Aujourd’hui, avec plus de 2000 fidèles en Région Parisienne dont pas moins de 500 pratiquants, la Paroisse Roumaine offre l’image d’une Eglise jeune, qui renaît de ces cendres. Mariages, Baptêmes (une cinquantaine en 2012), pèlerinages, préparation à la Première Communion… montrent la vitalité de cette communauté qui a retrouvé la liberté d’exprimer sa foi dans sa tradition byzantine et en communion avec la hiérarchie du pays d’origine.
Paroisses en France :
Paroisse roumaine saint Georges
38, rue Ribera – 75016 Paris
Tél : 01.45.27.22.59
Les dimanches et fêtes : Divine liturgie à la Chapelle des Sœurs de Marie Réparatrice,
33 rue Michel-Ange 75016 Paris à 11h00
La Divine Liturgie est aussi célébrée un dimanche sur deux à la Chapelle Sainte Thérèse du Blanc Mesnil (93150), 52 avenue Danielle Casanova.
Site internet : www.bru-paris.com